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Voyage en photos, loin d'ici ou pas très loin, ça dépend des jours et des envies. Photos disponibles à la demande ... Bon voyage.

 

19 mai 2006 5 19 /05 /mai /2006 08:00

A Madagascar, il y a pour la planche à voile, deux spots, entre autres, mais ceux là ont le mérite d'être équipés d'une structure où il y a du matos et du bon matos et du vent et des vagues. Diego et Fort Dauphin. Pour Fort Dauphin, il faut aller baie des singes, sur la plage, il y a tout. Ou alors à Vinanibe, mais c'est plus loin, et le spot, bien différent.

Là je vous parlerais de Fort Dauphin. Diego attendra, et mon ami Laurent ne m'en voudra pas, mais, il n'attendra pas longtemps, car en ce moment le varatraz se met à souffler déjà, et les jours à force 7, 8 voir 9 sont surement déjà là. Franchement, un must. Mais c'est Diego, extrème Nord de Madagascar.

Revenons à Fort Dauphin, extrème Sud de Madagascar, spot de gros, gros vent et grosses vagues, mais spot magnifique. Une baie énorme où batifolent dauphins et baleines à bosses lorsque celles-ci remontent du pôle sud pour se reproduire. Un spectacle étourdissant. Un grand run à suivre des dauphins, cela fait tout bizarre, et je n'ai pas testé les baleines, trop grosse.

La petite fille là, c'est tout l'image du bonheur: une plage, la mer, du vent, du soleil, et de l'insouciance. Il n'y a plus rien à dire.

La même baie des singes, où la petite fille ne se posait pas de questions, deux gars, au bar de chez Georges, buvaient des bières en repensant à leur journée sur l'eau, et en mattant la Lune qui ce jour là était si proche de l'étoile du berger. Une conjonction surement favorable pour les dieux du vent. Ainsi va parfois la vie ailleurs....

 

 

18 mai 2006 4 18 /05 /mai /2006 10:09

La plaine des Mbos, c'est une route, qui depuis depuis, permettait de gagner 2 à 3h pour relier Douala à Dschang. Sauf que c'est une piste de montagne, et qu'en saison des pluies, il en faut peu pour se retrouver dans le ravin. Mais depuis un an, elle est en pleine mutation, le bitume se répand, et bientot, en 20 minutes, l'itinéraire sera parcouru, au lieu de 3h... Mais quel chantier ! Les éléphants du quartier vont avoir du mal à dormir désormais ! En tous les cas, cela pourrait bien changer la position de Dschang dans l'Ouest, premier centre universitaire, mais isolé du fait des distances. On verra dans 15 ans, à mon prochain séjour, vu que c'est le rythme de mes allers et venues au Cameroun ...

En bas, c'est la rivière ...

16 mai 2006 2 16 /05 /mai /2006 11:28

 

On parle de Mont Cameroun, de rizières à Madagascar, mais bon, en ouvrant les yeux, on trouve aussi des choses extraordinaire au coin de la rue. D'ailleurs, y a qu'à voir Monsireigne. Et au printemps, je ne vous en parle pas, tous les sens sont mis en émoi, les yeux, le nez, les oreilles et même le goût. Pour le toucher, bon c'est plus dur, quoique, assis sur la chaise en bambou, à griller au soleil, c'est pas mal aussi. Bref, pour dire qu'au coin de la rue, il y a aussi des pures merveilles. Pas les mêmes certes, mais quand même.

Cette fresque murale, elle est superbe car pleine de détails et d'anecdote. Certes, quelques "clichés", mais les couleurs y sont, le sujet est "réel". Certains trouvent bien sur que ce n'est pas bien de salir les murs ainsi, mais on peut toujours répondre que c'est plus joli qu'un superbe 4x3 affichant une publicité de bouffe pour chiens, non ? C'est juste un avis que je partage.

Il y a pas grand chose à dire, il faut juste prendre le temps d'aller y jeter un coup d'oeil. ça se trouve quai de la Fosse, à Nantes. Quai de la Fosse, c'est aussi une grande part de l'histoire sombre de Nantes.

 

 

 

 

15 mai 2006 1 15 /05 /mai /2006 11:24

8h du matin, Buéa, devant le  Mount Cameroun Ecotourism Organisation (+237 332 20 38), il y avait ces deux mômes qui nous regardaient nous préparer, chausser nos chaussures de montagnards, rigolant de nos équipements en comparaison de celui des guides et porteurs, peut être.

L'organisation de l'ascension est très bonne en tous cas, l'organisation "assure". Peut être ces deux mômes faisaient déjà des plans sur la comète pour devenir guide, ou porteurs. Un guide gagne 10€ par jour, un porteur 8€. Une fortune. Mais un courage et une résistance physique extraordinaire. Un sac à dos, en tous cas, ne se porte pas sur le dos, mais sur la tête ....

Ca, ce sont les chaussures d'un porteur. Total respect.

 

12 mai 2006 5 12 /05 /mai /2006 17:02

Des bouts du monde, y en a un peu partout en fait. Le monde n'étant pas rond, ce n'est pas surprenant finalement. Pleubian, "L'air frais du bout du monde", en est un. Et comme tout bout du monde, il n'y a rien, la mer, c'est tout. Un sillon fort connu, celui du Talbert, né de la rencontre de deux rivières se jetant dans la Manche, 2 km de long, que des galets, étonnant. Chaque hiver, tout peut arriver, à savoir, qu'il explose sous les coups de boutoirs des dépressions venues de l'Ouest, mais pour le moment RAS, les maisons à fleur d'eau, protégées par le Sillon, tiennent toujours. Combien de temps ?

Situé en face de l'île de Bréhat, le spectacle, nocturne et diurne est toujoursd fantastique  !

By day,

By night, from another place.

Bonne nuit à vous.

 

11 mai 2006 4 11 /05 /mai /2006 21:06

Le Mont Cameroun, 4079m (I guess...), volcan toujours actif, surprend quand on le voit depuis Douala. Distant d'à peine 50km, il ne se montre que deux mois par an, avril et octobre, et là c'est un spectacle saisissant. Le fait est qu'à Douala, le temps est tellement humide que la visibilité est plutot de l'ordre de 1km maximum ... Par temps d'harmatan, là, on passe à 300m, avec une lumière jaune: c'est le vent de sable qui vient du Nord. Tout n'est que poussière à ce moment là.

Donc le Mont Cameroun, quand on le voit c'est le bonheur, on a l'impression que l'on respire (et pourtant, à 36°, 90% d'humidité, il faut être imaginatif). On peut le voir même depuis Kribi, distant de plus de 100km, et apercevoir par la même occasion l'île de Malabo, Guinée Equatoriale, qui culmine aussi à plus de 3000m, volcan dont la caldéra est quasi-inaccessible, mais ça, c'est une autre histoire.

Donc, pour ceux que ça intéresse, le Mont Cameroun, ça se grimpe, en deux jours A/R, une semaine pour s'en remettre, ou bien 3 jours, mais, pour s'en remettre, je ne sais pas, vu que j'avais pris la première option. Certains le font en 5h A/R, mais ça, c'est une autre histoire aussi, on parle d'athlète de haut niveau, et en fait il y en a beaucoup  ! Donc, une nuit sur place, 2700m, 5° ou moins la nuit, dans un gite, mais en compagnie de rongeurs à longues queues, mieux vaut prévoir la tente...

Donc vous savez tout, sauf qu'on peut voir parait il des éléphants, derrière le Mont Cameroun, dans la forêt sauvage, mais là, c'est 5 jours de marche. Avis aux amateurs.

A part ça, il fume toujours depuis 2002.

7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 21:34

Ce train ne prend pas de voyageur. Le RDV était fixé à 18h, gare de Soarana, gare principale de Tana. A 22h, j'étais toujours là, avec une certaine lassitude. L'assemblage des wagons était en cours. 22h30, top départ, bienvenu à bord, dans la loco, euh ... où ça ? là ? donc le chauffeur, sur son siège, à ma gauche, le mécano, à ma droite, sur une chaise, et vous, ben, là, disons au milieu, sur le pôt de peinture par exemple, oui pourquoi pas, mieux que par terre en tous cas.

Traversée de Tana, by night, les automobilistes étaient tellement incrédules de voir passer un train que nombreux étaient ceux qui manquaient de passer sous les roues ...

En tous cas, il est possible de dormir sur des pots de peintures, il suffit d'être fatigué. A petit pas, nous passions les gares, une par une, pour tenter de rejoindre Moramanga, ce qui fut fait vers 2h du matin. La descente de la Mandraka suivit, hélas de nuit, ratant donc le spectacle magnifique qu'elle réserve. Du coup j'ai surement eu moins peur... Au petit matin, arrêt successif dans divers gares, je voyageais, tel le clandestin, sur la plateforme avant: le vent frais, malgré la petite vitesse, ça tient éveillé. Cette place est néanmoins un peu dangereuse, si un arbre se présente sur la voie, la plate forme est balayée: quand cela arriva, par chance je n'étais pas dessus, ainsi va la vie.

Vers midi, nous fimes une halte, il était temps d'attendre que le train qui venait en face, sur la voie unique, passe à son tour. Je ne pris pas le risque de me restaurer, n'imaginant pas ce qu'une mini-gastro pourrait donner sur mon pot de peinture pendant les longues heures qu'il restait avant l'arrivée à Tamatave ... En fait de train, il y en avait deux à attendre. Nous attendimes donc 3h, tranquillement.

Ce train est un trait d'union dans cette province reculée où peu de routes conduisent. Aussi, le chauffeur fait il facteur, ceuillant au bout d'un bois tendu par un enfant les lettres qu'il lui faudra remettre à sa prochaine étape. De même, vu sa faible allure, s'arrêtant presque à certain endroit, les clandestins sont légions, transportant tout et n'importe quoi vers la ville la plus proche. C'est aussi la meilleure piste menant d'un point A à un point B, sans se perdre, mais pas forcément en toute sécurité ..

 

Reparti sur les rails, non pas à fond de train, malgré les apparences, et surtout le bruit qui donne cette impression de vitesse extraordinaire alors que nous ne dépassons pas les 20 km/h. Les kilomètres défilent néanmoins, et Brickaville se profile. La nuit aussi, étape à Ambila, où, pas de chance, le train d'en face vient de partir de Tamatave et là ... il faut attendre 6h ... pour 100 km. La soirée fut longue, départ d'Ambila à 2h du matin, pour une arrivée à Tamatave à 7h. 30h ... un record !

Retrouvez les photos dans l'album Madagascar train story.