Bon, quand on est le proprio du mur, on doit pas trouver cela super joli, mais vu de l'extérieur, moi je trouve ça pas mal.
Et celui-là, bruxellois, est superbe aussi:
Mais il est plus décoratif c'est vrai.
Ailleurs, quelque part ....
Voyage en photos, loin d'ici ou pas très loin, ça dépend des jours et des envies. Photos disponibles à la demande ... Bon voyage.
Bon, quand on est le proprio du mur, on doit pas trouver cela super joli, mais vu de l'extérieur, moi je trouve ça pas mal.
Et celui-là, bruxellois, est superbe aussi:
Mais il est plus décoratif c'est vrai.
Bon, là, il faut ouvrir grand les yeux, c'est vrai. Régulièrement le mur est repeint, et régulièrement, il est à nouveau peint. Là c'est fin 2013 par exemple.
C'est quoi ça ? une superbe BD, sur la vie, sur la mort. Très belle, un grand moment de plaisir. Alors, ça m'inspire un peu cette photo, me demandez pas pourquoi, filez lire cette BD plutôt.
Vous aimez la BD ? Vous aimez le vin ? Et bien même si c'est le cas, deux univers à (re) découvrir au travers de cette bande dessinée pas comme les autres, mais qui permet de rentrer dans ces deux univers qui n'ont à priori rien en commun mais que deux artistes, Etienne Davodeau et Richard Leroy, nous font partager de la plus belle manière. Et puis, c'est une bande dessinée qui fait rêver aussi, et ça détend aussi par les temps qui courent. A lire avec un verre de vin ...
Vous voulez en savoir plus sur la mafia ? "Cosa nostra" de Giovanni Falcone vous en dira beaucoup. Ecrit un an avant son assassinat par la mafia, il éclaire singulièrement cette organisation. Cela fait froid dans le dos, mais bon, c'est très intéressant. Bon le livre est épuisé chez l'éditeur, mais il traine encore dans quelques librairies, il faut faire un tour sur www.placedeslibraires.fr
Bon, c'est un petit livre, qui se dévore en un temps record, mais qui m'a beaucoup touché. Il parle du Liban des années 1970 à 1990, et de ce que pouvait être la vie d'une femme dans cette période de guerre entre chrétiens et musulmans. D'aucuns diront que ce n'est pas si simple. Etre une femme non plus.La période actuelle est elle plus propice à la simplicité ? Hélas je n'ai pas du tout l'impression. Mais bon, c'est vu de loin, de notre petite lorgnette hexagonale, où le sujet n°1 actuellement, c'est la canicule. Bien loin de la Syrie, bien loin de Beyrouth. Alors, il faut lire ce petit livre. Et si vous avez le temps, il y a "Liban" de Robert Fisk. Mais celui-là, je ne l'ai pas encore lu. Donc je dis rien.
Il y a des livres qui marquent. Une bande dessinée bien épaisse, "la Pieuvre", qui retrace la lutte contre la Mafia des juges Falcone et Borsellino. Les deux sont morts. Il y a aussi Laurent Gaudé qui a écrit une nouvelle dans "Les oliviers du Négus" sur Borsellino qui savait la fin qui l'attendait. Des destins exemplaires. Que l'on a presque du mal à comprendre. Combat presque perdu d'avance. De même que Roberto Saviano, dans "Gomorra", qui a dénoncé la mafia napolitaine. Et pourtant il écrit toujours, sous protection policière.
Et puis, il y a Ethicando. Un magasin à Paris, qui vend des produits fait sur des terres confisqué à des mafieux. Car en Italie, quand un mafieux tombe, l'Etat peut saisir et garder. Alors du vin, des tomates se mettent à pousser sur ces terres, plantés par des personnes en réinsertion.Ainsi le "Renata Fonte", vin produit dans les Pouilles. Du nom d'une activiste républicaine qui s'est opposée à des constructions immobilières dans les Pouilles. Elle en est morte en 1984. Ces vignes poussent sur ces terres désormais. Il y a aussi la coopérative Centopassi. En mémoire de Peppino Impastato.
A visiter d'urgence, ce magasin 6 rue de la Grange aux Belles à Paris.
Voilà un beau livre, des beaux textes, de belles photos. Luis Sepulveda et Daniel Mordzinski nous emmène au Sud du Sud, en Patagonie pour un voyage empreint de nostalgie et de révolte. Un monde qui se transforme, qui disparait. Des rencontres magnifiques, avec un luthier d'origine italienne, seul au milieu de nulle part, mais, qui fabrique ses violons dans du bois apporté par les anglais pour construire le chemin de fer.... Les anglais ... Mauvais souvenirs la-bas ... Et cette vieille dame qui redonne la vie à des brindilles, ces cheminots qui refont rouler pour le plaisir une vieille loco, quand la moins vieille est loué par de riches texans pour leur propre plaisir au détriment de ceux dont le train est le seul moyen de déplacement. Et je ne vous parle pas du lutin, rencontré dans un village. Le monde change, mais quelle bouffée d'air !
Quand les tsiganes passent, on ramasse le linge, ou on sert son sac contre soi si on est dans le métro... Qui ne l'a pas fait ... A tort ou à raison d'ailleurs. Jan Yoors, lui, est parti de chez ses parents à 12 ans, et s'est fait adopté par des tsiganes avant la 2eme Guerre Mondiale. Il l'a écrit dans un livre ("Sur la route des Rom Lovara"), introuvable (que j'ai trouvé ) et qui décrit de l'intérieur cette communauté, tant décriée, elle aussi décimée par les nazis. Et beaucoup d'à priori réussissent à tomber à la lecture de ce livre.
En 2011, quelque part en Bretagne, une petite tsigane s'essaie à la vanerie, comme son père. Mais bien sur on peut les stigmatiser, ça ne mange pas de pain, et ça fait du bien à certains. Qu'ils aillent voir le cirque Romanes alors ...
Bon, ce n'est pas un dessin de Jean Giraud, non, mais je n'ai rien trouvé de mieux dans mes photos, des dessins sur les murs de Nantes, que j'avais trouvé particulièrement réussi.
Donc voilà, Jean Giraud n'est plus, Moebius non plus du coup, et c'est bien triste.