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Voyage en photos, loin d'ici ou pas très loin, ça dépend des jours et des envies. Photos disponibles à la demande ... Bon voyage.

 

7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 09:23

La gare de Soarana, à Tana, pas moyen de la rater. Batiment du début du siècle, 190x, située au bout de l'avenue de l'Indépendance, elle brille encore de sa beauté passée. Des années de non investissement, mais depuis quelques années, Madarail repart, et redonne un peu de beauté à son réseau. La gare n'est pas encore ce qu'elle était, mais ça va mieux, et les trains recommencent à rouler sans dérailler systématiquement, c'est mieux aussi.

On peut rêver du moment où l'on verra ces portes ouvertes et une foule amassée sur le quai , attendant le Tana Tamatave avec impatience. Rêvons ...

J'y ai vu 3 petites filles un jour, déambulant, ça donnait un tout autre aspect à ce quai désert.

6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 09:19

On passe dessus quand on se promène sur la bande de terre entre pangalanes et mer. On pense que celle-ci ne sert plus beaucoup, juste un chemin de plus pour les gens à travers cet espace superbe qui leur permet de ralier les villages les uns aux autres. Les gares sont toujours là, l'état est piteux. Mais en fait, les trains passent et repassent, tous les jours, lentement, il leur fallait 6h pour faire 100km en 2005, depuis, il parait que cela s'est amélioré. Ce serait une bonne idée.

Néanmoins, cela reste une voie unique, et sur 100km, aucun train ne peut se croiser. Donc quand il y en a un qui part, et bien en face, l'autre attend qu'il arrive, donc il attend 6h....

Cette photo sera suivie dans les jours prochains de celles de mon immersion dans l'univers de Madarail.

5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 07:44

Les éléments hostiles, un pêcheur à la ligne paisible, le bleu de la mer, et le blanc de l'écume. Tout cela rendait cette scène un peu particulière. Je suis toujours fasciner par le courage de ces pêcheurs, partir loin, voire même très loin sur des embarcations qui ne tiendraient pas bien longtemps en cas de tempête. Et pourtant, jour après jour, il le faut bien, ils y retournent.

Vers midi, ou le soir, à la fin de la pêche, vous pouvez voir l'horizon se couvrir de pirogues, horizon sur lequel il n'y avait rien 20 minutes avant. C'est vous dire les risques pris en saison cyclonique.

2 juin 2006 5 02 /06 /juin /2006 15:41

Le canal c'est aussi cela, des cabotteurs, qui remontent ou qui descendent. Pendant la crise de 2002, ce canal a connu une grande recrudescence de trafic dans la mesure où c'était un des seuls moyen d'approvisionner Tana en gasoil. C'était il y a longtemps, l'activité est retombé.

Surgi de nulle part, ce cabotteur fait sa navette transportant du charbon et du bois. Pour qui ? pour où ? pour quand ? quelle importance ? Il glisse sur la surface de l'eau, silencieux, et passe son chemin.

29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 08:07

Vous arrivez à Nosy Be, il y a le survol de l'île, les plages superbes, les voiles qui se découpent sur l'eau turquoise, bref, du rêve. Et vous sortez de l'aéroport, et là tout est en couleurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

Achards de mangues, et autres fruits, ... à consommer sans modération. Comme d'habitude, je m'étais fait petit dans un coin, au zoom, pour ne pas attirer les regards.

26 mai 2006 5 26 /05 /mai /2006 08:24

On reste au bord de la mer, ça détend, surement que la période s'y prète, se détendre ... L'océan indien était déchainé, la côte, rectiligne sur, pfou, plus de 100km, du sable et du vent, de Tamatave à Vatomandy voire même plus bas, Manakara et encore plus loin. Cette côte suit le canal des pangalanes, ou plutôt l'inverse ...

Le pêcheur m'avait repéré avec mon air de touriste, et il se marrait doucement. On aperçoit son grand sourire sous son grand chapeau. Un grand respect pour ces hommes qui vivent dans ces endroits magiques mais tellement dur quand on doit y passer sa vie. Imaginer juste que parfois, tous les ans, entre novembre et mai, un cyclone peut surgir, et, comme il n'y a ni télé, ni radio, il le voit arriver en moins de 3h de temps. En 2004, c'est sur Vatomandry qu'il est passé.

25 mai 2006 4 25 /05 /mai /2006 08:10

Les radames, côte Nord Ouest, perdu sur des plages inaccessible en voiture, mais seulement en bateau. Petit miracle possible avec Alefa, qui vous emmène dans un voyage où tout parait simple tellement c'est bien huilé. Les Radames, avec son Roi, et son royaume. Où par contre, il ne convient pas d'avoir un souci, quelqu'il soit, tout devient si loin tout à coup.... Voyage dans le temps, canal du Mozambique, dans des univers paradisiaques comme Nosy Iranja et toute la côte elle même. Allez voir le site, vraiment, un pur rêve.

Et là, des purs instants de bonheur, face à la mer, bien sur, à regarder le jour finir. Quoi dire ?

24 mai 2006 3 24 /05 /mai /2006 07:18

La baie, les filles, reste le vent de Diégo, monumental, soufflant de l’aube au crépuscule, de force 6 à 9, en fonction des jours. « Imaginez le mistral soufflant 6 mois par an » Ben voilà c’est le varatraz, qui transforme la ville, la rend belle pour les véliplanchistes, insupportable pour les autres …

Alors au petit matin, on peut aller voir la baie, près du kiosque à musique, et se préparer à aller baie de Sakalava, 30 minutes de Diégo, où Laurent se fera un plaisir de vous faire plaisir, sous réserve que vous ne soyez pas un « pénible », parce qu’hélas, même baie de Sakalava, il en échoue quelques uns.

 

Un grand moment de bonheur, pas d'épaves à voir, ni carcasse de voiture, du vent, la mer ...

23 mai 2006 2 23 /05 /mai /2006 07:08

Après la baie, il y a les filles de Diégo, c’est un commerce, pas vraiment charitable, mais qui s’étalent dans toute la ville, du soir au matin. Récemment, Nicolas Hulot répondait à je ne sais qui sur ce qui le choquait le plus, et il avait répondu, « la vue de mes compatriotes à Diego Suarez, en pleine frénésie de tourisme sexuel ». Il a vu juste ce jour-là. Avec les filles vont les taxis jaunes, de superbes 4L au jaune canarie.

Et lisez donc Nicolas Fargues, « Rade Terminus ». Portraits croisés de personnes vues à Diégo.

22 mai 2006 1 22 /05 /mai /2006 20:02

Diégo, c’est trois choses : la baie de Diégo et son pain de sucre, les filles de Diégo, et le vent de Diégo. Et c’est où ? Bon, ne pas confondre avec l’ile de Diégo Garcia, en plein océan indien, que les américains squattent depuis des décennies comme base militaire utilisée sans doute ces derniers temps pour stocker les personnes que la CIA s’amuse à chopper à droite à gauche. Donc c’est pas là. C’est au nord de Madagascar, presque tout en haut, il y a le cap d’Ambre qui a battu la ville en longitude. La ville sommeille au fond d’une baie, paisible mais chaude.

Certains la qualifient de 2ème plus belle baie du monde après celle de Rio. Bon, pourquoi pas, mais celle de Bouzadjar est quand même superbe aussi. Alors je ne sais pas comment ce classement a été fait … Ceci dit, elle est immense, il y a un beau pain de sucre, il y a la mer d’Emeraude juste à sa sortie, alors, oui, elle a des atouts pour être numéro 2. Mais il y a des épaves pleins la Baie, des épaves autour de la Baie, alors numéro 2, bon, faut voir !

Voilà, mais ça c’est que le pain de sucre, on voit pas la mer d’Emeraude…