Samedi soir quelque part ... Dans beaucoup d'endroits du monde, samedi soir, c'est jour de fête. Cabrel a réussi à faire une chanson là dessus d'ailleurs, que je trouve assez jolie, mais ça c'est une autre histoire. Il y a d'autres endroits où la fête est d'une autre nature. Un coup de feu. Puis un autre. Et encore un. Au total, nous aurons droit à  7 coups de feu. En pleine ville, quartier résidentielle, à côté d'un commissariat. Et c'est de là que partaient les coups de feu. Pour faire parler les suspects qui ne cédaient pas assez vite aux injonctions qui leur étaient faites.

Vous pouvez douter. Les pleurs entendus ne permettaient pas de douter. Et quoi ? Est ce mieux que la justice populaire ? Celle-ci ne laisse aucune chance au suspect. Mais, comment ne pas comprendre celle-ci lorsque des coupables de viols par exemple, sortent de prisons au bout de deux mois et menacent, voir tuent ceux là même qui les ont fait arréter ?

Not so easy ... C'est le quotidien de beaucoup de monde, ailleurs ...

Dernière course dans les rizières. Le chemin est périlleux, ne pas écraser les pêcheurs, ne pas tomber dans le canal, ne pas perdre son passager ... Etonnamment, on voit relativement peu de vélo crevé ou accidenté. Bizarre....

Le vélo est une source de photos aussi variée que les trains .... La série ne s'arrête donc pas. Course de vélo sur les digues de Tana, sans doute aussi destructeur que Paris - Roubay, mais ça intéresserait quel Lance Armstrong de venir courir par ici ? Et pourtant, le Tour de Madagascar à vélo se déroule tous les ans. Avis aux amateurs.

Le monsieur arrivait, sur son vélo chargé de pot à lait, dans lequel il y a de l'eau, slalomant sur la piste boueuse. Ciel noir, rova au fond, et le monsieur tout sourire malgré l'effort et le risque de chute dans la belle mare qui le guette.

Le canal aussi était plein d'eau. Pas judicieux de faire un écart. Je l'ai recroisé plus tard, en ville, toujours aussi chargé. J'aurais aimé lui remettre la photo, peut être l'aurait il aimé.

On en parlait hier de Tamatave ...Ce n'est pas l'aéroport, c'est une rue, après l'averse, au petit matin.

Grande pluie, mais grand soleil. On se croirait presque à Douala finalement ....