La route du Rhum a commencé ... Que nous sommes loin de tout cela par ici. Cela concerne qui finalement ? Mais bon, c'est vrai que la course est belle, rien à redire.
Le gars sur sa pirogue est bien loin de tout cela ...
Ailleurs, quelque part ....
Voyage en photos, loin d'ici ou pas très loin, ça dépend des jours et des envies. Photos disponibles à la demande ... Bon voyage.
La route du Rhum a commencé ... Que nous sommes loin de tout cela par ici. Cela concerne qui finalement ? Mais bon, c'est vrai que la course est belle, rien à redire.
Le gars sur sa pirogue est bien loin de tout cela ...
Jesus Diaz est un conteur hors pair. Etait. Manuel ressemble à Kingsley. Epoque différente. Même recherche. Même problématique. L'un est né au Cameroun et essaye de s'en sortir en rejoignant l'eldorado, petit miracle européen que tout le monde fait miroiter, l'autre est cubain. Mais celui-là n'est pas cubain à Cuba, il est cubain à Kharkov, en Ukraine, En 1989. Avant la chute du mur de Berlin, avant l'arrivée de Gorbatchev. Et ce pauvre étudiant brillant en physique des basses températures se voit réduire à abandonner une carrière exceptionnelle et se sauver au travers de l'Europe des années 90, Pologne, Finlande, Suisse, Allemagne pour échapper aux sbires de Mr Castro... Manuel s'en est bien sorti. Comme Kingsley. Mais ce fût chaud, très chaud. Donc Jesus Diaz, "Les quatres fugues de Manuel", chez Gallimard. Fin du livre extraordinaire, et tout le long, un suspens digne de John Le Carré ....
Jesus Diaz est mort en 2002 à Madrid, exilé cubain. Ce livre est un peu une histoire des immigrés qui voient en l'ouest un eldorado inaccessible, ouest ou nord ....... L'histoire se répète. Ou se perpétue.
Un gros tas informe sur la plage, un filet qui a mal tourné. ça rappelle les jours de pêche à la ligne ou les journées cerf volant qui se termine en mettant tout en vrac dans un sac, et en se demandant à quoi ça rime tout cela et qui un jour inventera le fil qui ne s'emmèle plus ...
Triste spectacle quand même.
Les dimanche à la plage .... Sieste sous l'arbre après réparation des filets ... En espérant que les minots arrètent de crier comme des furieux, l'heure de la sieste c'est quelque chose que l'on n'oublie pas et qu'on ne massacre pas. Certains réussissent la prouesse de dormir allongé sur une moto. Essayez pour voir ...
La coque d'un bateau c'est un peu plus stable ....
Le Dimanche à Kribi, on évite la pêche, on fait la sieste et on répare les filets.
Et c'est du travail aussi ...
Il parait que nous serions en fin de saison des pluies. Et voila que l'on nous dit que nous rentrons dans la petite saison des pluies. ça devient suspect tout ça, on va finir quand même par croire qu'il pleut tout le temps. Sans même y croire, il s'avère qu'il pleut quand même souvent. Certains trouvent ces photos un peu (beaucoup) grise, mais bon allez faire des belles couleurs dans ces conditions ...
Un parapluie comme un autre, tout est bon à prendre.
Ne m'appelez plus "zébu" ...
Appelez moi "boeuf", et me demandez pas pourquoi là non plus ... ça me rend nerveux et mon regard devient mauvais ...
Petite ballade dans la brume, au pied du Manengouba. Rainy season, donc il pleut c'est clair, ça glisse, c'est un bonheur, on finit couvert de boue et on est content de la promenade parce qu'on aime ça. Pendant ce temps, les femmes travaillent aux champs. On ne voit pas d'hommes dans les champs, zéro, ils sont ailleurs, quelque part, me demandez pas où, je ne sais pas.
Quand elles redescendent des champs, elles mettent dans leurs hottes toutes sortes de choses, des bananes, du bois, leurs outils, ... Bref, facile 25 kg, avec une lanière qui se met sur leur front, et la hotte sur leur dos, tout dans la force du coup. Il y a des hottes pour tout le monde, la taille enfant existe aussi...
On en a parlé il y a déjà quelques temps, Ekom, chutes de "Greystoke" et sanctuaires des grenouilles Goliath ! En saison des pluies, on ne peut pas approcher de la cascade. Trop d'eau !
A comparer avec la même, en saison sèche:
La photo n'est pas prise du même endroit, techniquement not possible ! Au moins, en saison des pluies, moins de monde embête les grenouilles ....
Même endroit qu'hier, mêmes enfants, la vague n'est pas la même, mais la joie par contre n'a pas changée ... C'est ça la mer. Que du bonheur.
Ceci dit, avec cette couleur, une température à faire rêver, ce serait difficile de ne pas y voir du bonheur partout ....