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Voyage en photos, loin d'ici ou pas très loin, ça dépend des jours et des envies. Photos disponibles à la demande ... Bon voyage.

 

18 novembre 2006 6 18 /11 /novembre /2006 08:41

Il y a quelques années, ou plus, les townships n'étaient pas électrifiés. Ils le sont désormais, de vastes toiles d'araignées sont installées au dessus des toles, de manière anarchique en apparence, mais en apparence seulement. Il semblerait qu'il y ait un ordre la dedans.

Pas aisé de photographier ces endroits de misère, pas rassurant surtout. Un peu comme les lampadaires dans certaines banlieues de France ...

Furtivement prise sur le bord de l'autoroute ... Il n'y en aura pas d'autres.

17 novembre 2006 5 17 /11 /novembre /2006 08:45

6h du matin sur la route, des colonnes d'enfants pas plus haut que trois pommes vont à l'école. Les camions les frolent, les voitures les klaxonnent, mais ils y vont, avec leur cartable sur le dos et leur uniformes marrons pour les petits, bleu pour les collégiens.

13h, une autre route, sortie de l'école, même manège aussi dangereux.

18h, une autre route, encore sortie de l'école, même manège encore plus dangereux.

Dans ces villes-là, il y a tellement d'enfants pour si peu de classes et de maitres, qu'il y a deux sessions de cours par jour. 50 enfants le matin, 50 enfants l'après midi. Une semaine, c'est le matin, une autre semaine c'est l'apèrs midi ... Une semaine, ils se lèvent tôt, une semaine ils rentrent tard.

Et le soir, tout le monde est de corvée d'eau, tout ce petit monde haut comme trois pommes est sur le bord de la route, certains rentrent de l'école, d'autres reviennent de la rivière.

Quand on est sur la route à ces moments-là, on prie pour eux, et pour nous aussi beaucoup. Comment s'étonner qu'avec un seau de 10l sur la tête, la petite fille se soit retrouvée au milieu de la route sans avoir regardée ou entendue ce qui se passait alentour après pareille journée ?

Pour se dire alors, que la vie est belle, il faut une grande force de caractère ...

16 novembre 2006 4 16 /11 /novembre /2006 00:53

Ce qui surprend quand on arrive à Cape Town, c'est l'impression d'être encore en Europe. Et pourtant, on sort de l'aéroport, on rentre sur l'autoroute, et ça vous explose à la figure, une verrue dans le paysage, des bidonvilles, colorés certes, mais avec des enceintes pour être sur que personne n'en sorte ou qu'ils ne débordent pas plus qu'ils n'y sont autorisés. Cela dure quelques kilomètres, le temps de rentrer dans la ville, d'apercevoir de superbes golfs, de belles maisons, ...

Toutes les villes autour du Cape ont leur township, à l'entrée, ou à la sortie de la ville, au choix. Pas de blancs là dedans, à priori, bien que cela ait pu changer, je n'ai pas été voir. Cape Town, ville blanche en tous cas, que c'en est dérangeant. Contraste énorme, provocant, qui explique pourquoi il y a autant d'insécurité. Et qui inquiète sur l'avenir de ce pays compte tenu de l'attente énorme qui doit régner dans ces bidonvilles après près de 15 ans de fin d'apartheid. Seulement 15 ans devrait on dire plutôt ...

15 novembre 2006 3 15 /11 /novembre /2006 00:48

L'endroit s'appelle Table View, rien d'original, c'est juste l'endroit où on a la plus belle vue sur table mountain vue de loin. Alors le bled  s'appelle Table View. Et la plage est superbe. Et le Surf shop aussi, ouvert même le dimanche, et ça c'était cool...

Mettez un peu de vent par dessus, un peu de vagues, et le terrain de jeu devient idéal, aux sharks près ...

 

14 novembre 2006 2 14 /11 /novembre /2006 00:35

Une ville européenne, au confins du continent africain, devant elle l'atlantique, derrière elle, derrière table mountain, l'indien, l'un chaud, l'autre froid. Cape Town. Magie d'un soir sur le port, sa marina, pleins de fêtes, de musiques, de bar, de restaurant, de boutiques à touristes.

Bien loin d'une autre réalité sud africaine que l'on effleure seulement dans cette ville mais qui saute au visage dès que l'on s'éloigne un peu de la côte. Reste un soir, un ciel bleu, un coucher de soleil, n'en déplaise aux tristes ....

 

13 novembre 2006 1 13 /11 /novembre /2006 00:10

Certains diront que ces vagues sont toutes petites, et que ces planches-là, ce n'est pas le dernier-cri. Le plus important reste le plaisir de la glisse. Tant qu'il y a du plaisir, quoi demander de plus à une bonne session de surf, ou de boy-board ou de planche à voile ?

Et ce jour-là, il y en avait pas mal à Kribi, du plaisir ...

12 novembre 2006 7 12 /11 /novembre /2006 07:02

Recherche de crabes ? curiosité sur la magie de ces engins ? recherche de bonnes blagues à faire ? Le chien lui il regarde la mer, tournant le dos aux infortunes du monde, et en tant que clébard, il doit en connaitre quelques unes ....

 

11 novembre 2006 6 11 /11 /novembre /2006 07:41

La pluie arrête rarement les surfers et les baigneurs par ci. Sauf si elle tombe si fort qu'elle finit par piquer les cranes pelés ... A Limbé, il pleut souvent, et beaucoup, quelques mètres par an. Ce jour-là il a du tomber quelques dizaines de centimètres d'un coup ...

La grosse buche devant, elle est arrivée par la mer, tombée d'un quelconque camion dans une quelconque rivière ... A moins que  ce ne soit d'un bateau grumier ?

10 novembre 2006 5 10 /11 /novembre /2006 01:12

Ne pas finir forçat ... Reste le foot. Samul Eto'o peut témoigner, et bien d'autres. Il y a deux jours il y avait un articles dans le monde sur un début de traffic de joueur africain dans les clubs européens. La vie est belle ... Faut le dire vite.

A Douala, un dimanche après-midi, la rue est bloquée, le stade est en liesse ! But en direct ...

9 novembre 2006 4 09 /11 /novembre /2006 10:00

Les lampions sont jolis, fête du 26 juin en vue, les défilés vont surgir des quartiers pour aller voir le feu d'artifice au lac Anosy. Le pousse-pousse, chargé au bas mot de 15 sacs de riz, attend que des bras essaient de le soulever et ensuite de le trainer, ou de le freiner, ou de le tirer. Quinze sacs de riz, ça fait 750 kg ... Le pousse-pousse est loué à la journée, il n'appartient pas à celui qui le tire ... Business is business. Si il ne fait pas son quota de chargement, il perd de l'argent. La vie est belle.

Le pousse-pousse qui est là est dans le haut de la ville, challenge énorme pour arriver là, pour en repartir, il ne faudra pas trébucher, c'est mortel.