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Voyage en photos, loin d'ici ou pas très loin, ça dépend des jours et des envies. Photos disponibles à la demande ... Bon voyage.

 

4 juin 2006 7 04 /06 /juin /2006 09:35

Pour changer, no photo.

Il y a un livre qui mérite le détour, qui certes fait plus de 900 pages, en grand format et peut donc en rebuter quelques uns. Néanmoins, pour comprendre, ou tout au moins essayer de comprendre certains évènements, il y a des types qui sont mieux placés que d'autres. En l'occurence, quand c'est la personne réputé comme étant le plus grand reporter spécialisé sur le Moyen-Orient, qu'il parcourt depuis 30 ans, qu'il est le seul à avoir rencontré Ben Laden plusieurs fois, alors on peut penser qu'il en connait un peu plus que PPDA sur le sujet.

Donc cet anglais, Robert Fisk, a écrit un livre, "La Grande Guerre pour la Civilisation, l'Occident à la Conquête du Moyen-Orient (1979-2005)". Il retrace tous les évènements qui ont marqués cette région depuis plus d'un siècle car il remonte à la colonisation de l'Afghanistan par les Anglais, où ils ont pris une méchante dérouillée (déjà...), en passant par le tragédie Arménienne. Pourquoi remonter si loin ? Car c'est en revisitant l'Histoire que parfois on peut en tirer quelques leçons, ce que ne font que trop rarement nos gouvernants. Et tout est abordé (ou presque ...), la chute du Shah, la guerre Iran Irak, les différentes guerres israléo-arabes, les deux guerres du golf, etc, etc, ... Vraiment, un livre exceptionnel. D'ailleurs, Daniel Mermet ne s'y est pas trompé car il a interviewé le bonhomme  il y a quelques temps ... L'interview est superbe, normal, deux émissions à écouter absolument, par exemple pour ceux qui ne seraient pas encore convaincu qu'il faille lire ce livre de toute urgence.

Donc, vraiment, allez y les yeux fermés, ça vous prendra un peu de temps il est vrai, mais le livre est magistral, et on se rend compte que si on faisait plus souvent ce travail là, on en serait peut être pas là. Alors, vivement le tome 2.

 

 

3 juin 2006 6 03 /06 /juin /2006 17:46

Ballade à pied sur le côté du canal donnant sur la mer. Sur ce côté entre mer et canal, une bande de terre, pas très large, disons 300 mètres, sur laquelle passe une voie ferrée. La fameuse Tana Tamatave dont j'ai déjà un peu parlé mais dont je reparlerais très bientot.

Et donc sur cette partie du monde isolée de tout, une magie particulière a surgi de ce filet qui était mis à sécher, et, le soir l'éclairage particulier donnait une lumière incroyable. Les photos ne peuvent pas toujours rendrent la grâce d'un instant, surtout quand cet instant surgi de nulle part (bon des fois c'est aussi le photographe qui est mauvais, je suis d'accord).

 

En tous cas, même si la photo ne restitue pas la magie de cet instant, il n'empêche que ce moment de lumière était extraordinaire. Voilà tout.

 

 

2 juin 2006 5 02 /06 /juin /2006 15:41

Le canal c'est aussi cela, des cabotteurs, qui remontent ou qui descendent. Pendant la crise de 2002, ce canal a connu une grande recrudescence de trafic dans la mesure où c'était un des seuls moyen d'approvisionner Tana en gasoil. C'était il y a longtemps, l'activité est retombé.

Surgi de nulle part, ce cabotteur fait sa navette transportant du charbon et du bois. Pour qui ? pour où ? pour quand ? quelle importance ? Il glisse sur la surface de l'eau, silencieux, et passe son chemin.

2 juin 2006 5 02 /06 /juin /2006 10:49

Les pangalanes, ce fameux canal, est un lieu d'un calme extraordinaire. Les bateaux passent, certains font du cabotage de marchandises, une réserve de lémuriens existe aussi, un fou a testé le kitesurf il y a quelques temps la-bas, et à part faire rire par son style unique de sous marin des lagunes, ça n'a pas été très concluant.

La mouette rieuse elle, n'a rien dit, elle se chauffait au soleil.

C'est cool aussi comme ça la vie, papoter entre potes, et ne rien faire. La convivialité existerait aussi chez les mouettes ....

1 juin 2006 4 01 /06 /juin /2006 21:40

Fin de partie de pêche, Vatomandry, côte Est de Madagascar. Température extrème, mais eau tip top !

Ces pirogues, elles font rêver, je sais pas pourquoi, quelque chose de tristounet peut être ?

31 mai 2006 3 31 /05 /mai /2006 21:29

Une lumière étrange était présente ce soir-là sur Manambato, lac artificiel créé par le canal des Pangalanes.  Quelque chose d'un peu surnaturel.

Et puis le ciel s'est embrasé ....

Et ce fût la nuit. Bonne nuit.

30 mai 2006 2 30 /05 /mai /2006 07:40

Quand le soleil se lève …. La lumière fait qu’une photo est belle ou non. C’est aussi elle qui fait qu’un paysage est beau ou pas, trop de lumière écrase les contrastes et les tons, pas assez et c’est la nuit.

Aube sur la presqu’ile de Pleubian, le soleil pointe ses premiers rayons sur le sillon du Talbert, le froid est là, vif, mais le spectacle aussi. On pense à ces gardiens de phares des Héaux de Bréhat, phare le plus haut de France (de mémoire), qui devait admirer les spectacles les plus beaux, mais parfois les plus inquiétant qui soient si l’on repense à cette photo magique du gardien du phare de la Jument ouvrant la porte de son phare tandis qu’autour de lui tout n’est qu’écume.

 

Un autre monde, une autre époque, tous les phares sont désormais automatiques. Automatisation sans défaut, espérons que c’est le cas, pour ceux qui affronteront brouillards ou tempêtes dans ces mers qui peuvent être parfois hostiles ..

29 mai 2006 1 29 /05 /mai /2006 08:07

Vous arrivez à Nosy Be, il y a le survol de l'île, les plages superbes, les voiles qui se découpent sur l'eau turquoise, bref, du rêve. Et vous sortez de l'aéroport, et là tout est en couleurs.

 

 

 

 

 

 

 

 

Achards de mangues, et autres fruits, ... à consommer sans modération. Comme d'habitude, je m'étais fait petit dans un coin, au zoom, pour ne pas attirer les regards.

28 mai 2006 7 28 /05 /mai /2006 07:35

Nosy be ... Comme Diégo, on pourrait en parler un bon moment. Quasiment avec les mêmes sujets, en remplaçant le pain de sucre, par les plages, les filles, euh, par les filles, et le vent, euh, y en a pas, alors disons que le vent on le remplacerait par les touristes, y en a tellement, que ça en devient pénible, contrairement au vent ...

Dimanche ... C'était aussi un dimanche, en 2004, il pleuvait fort, la fourdre était déjà tombée sur ce piton où nous étions juchés, mais tout n'était pas fini....

Ce bateau, minuscule, vulnérable devait s'interroger lourdement sur la bonne raison qui l'avait conduit à cet endroit. Mauvais endroit au mauvais moment.... Et pourtant, ce n'est surement que leur réalité quotidienne, affronter les éléments, quelque soit le jour, quelque soit le temps.

Ce jour-là, en plan plus large, cela donnait aussi cela. Au fond, la grande Ile, vers Ambanja. Pas de quoi mettre un bateau dehors. Mais si le bateau coule, qui en parlera ? Qui a entendu parler de ce bateau pleins de comoriens qui sombra en 2004 au passage de Gafilo au large de Majanga, alors qu'il se rendait au Comores juste avant l'arrivée du cyclone ? Who did care about it ?

27 mai 2006 6 27 /05 /mai /2006 07:38

La musique de Femi Kuti, il est difficile de la mettre en photos, surtout quand on n’est pas au Nigéria... Nigéria, pays le plus peuplé d’Afrique, anglophone, avec certains états appliquant la charia, d’autres états étant de confession chrétienne. Cocktail... Femi a repris le flambeau de son père Fela, mort en 1997. "The black president" maniait le verbe avec une force imposant le respect quand on sait qu’il faisait cela au milieu d’une dictature militaire. Lavilliers dans «Noir et Blanc » a célébré son courage et la force de sa musique. Plusieurs fois emprisonné et torturé, sa mère défenestrée, il a payé cher son engagement.

Femi son fils, a repris le flambeau, pour transmettre ces messages dénonçant un certain nombre d’abus des politiciens de son pays. Donc cette musique, d’ailleurs, il faut l’entendre, l’imaginer s’exprimer au Shrine de Lagos les soirs de concert de Fémi, mais qui ne vont pas au-delà de 22h pour que chacun puisse rentrer sereinement chez soi. A la question de savoir si il y avait déjà été, un ami vivant à Lagos, (13 millions d'habitants) m’a répondu que la salle était en dehors de sa zone de vie, donc pas possible d’y aller by night. C’était juste pour illustrer le propos, vu que je n’ai pas de photos. Mais le pays fascine, mais pas de photos pour ce jour, mais de la musique a écouté si possible fort. Pour mieux comprendre, un DVD, « Live at the Shrine », CD et DVD dans la même pochette aux éditions MK2, une pure merveille. Et pour finir, un documentaire sur Fela, tourné il y a bien longtemps, 1982, à Lagos, en pleine dictature, que l’on peut aussi trouver dans un bestof de Fela paru en semi-coffret, 2 CDs plus 1 DVD.

Après cela, vous ne pourrez plus regarder ce pays de la même façon, ni écouter cette musique sans prendre les paroles en pleine tête et réfléchir sur ce que peut être un engagement politique pour son pays. Pour les photos, ben faudra attendre un peu, un hypothétique voyage à Lagos, alors ….. Désolé.