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... Par Date

Voyage en photos, loin d'ici ou pas très loin, ça dépend des jours et des envies. Photos disponibles à la demande ... Bon voyage.

 

10 août 2006 4 10 /08 /août /2006 07:35

Pour être complètement honnète, il faut admettre que parfois la piste est large, et que même deux camions peuvent se croiser ... Mais bon, déjà, parfois, une voiture et un camion c'est limite, alors deux camions ... Dans le cas précis, il y en a un en panne. Bon, un peu dans le virage d'accord, mais au moins il est bien garé ...

Mais il est clair que lorsque vous en croisez un, il ne tient pas aussi bien sa droite. Par contre vous, vous avez plutôt intérêt ...

9 août 2006 3 09 /08 /août /2006 07:30

Bon sans doute êtes vous désormais convaincu que la vie peut se raccourcir rapidement, il n'y a qu'à prendre la route de Bertoua ... Bon, le fait est aussi que parfois il faut doubler le camion ... et sur une piste, derrière un camion, ben on voit rien, y a le fossé à gauche, les trous devant, etc, etc, ....

Bon. C'est pas tout le temps que l'on doit doubler des camions. En fait, on finit par ne plus savoir si il est préférable de les croiser ou de les suivre ...

8 août 2006 2 08 /08 /août /2006 07:22

Quand le camion arrive en face, peu de solution: se pousser. Sagement. On peut prier aussi. Mais pour se pousser, il faut aussi en avoir le temps. En saison sèche on voit le nuage de poussière arriver, on peut un peu anticiper, quoique quand la forêt est bien dense, on ne voit rien du tout ...

C'est quoi le sticker sur le pare brise ? "Pour un avenir sur: Fidélité - Abstinence - Préservatif". Soit. Mais peut être  devrait il aussi changer de métier.

7 août 2006 1 07 /08 /août /2006 07:14

Les malchanceux s'en sortent bien parfois. L'engin fait 34t ... les grumes auraient pu glisser vers l'avant, mais non, ce fût sur le côté ... Donc, le chauffeur a sauvé sa tête.

Ce qui est étonnant, c'est qu'il s'en sorte si bien.

6 août 2006 7 06 /08 /août /2006 07:09

Je disais, il y a pire. Une fois les grumes livrées à destination, le grumier retourne chez lui, dans sa forêt, portant sur son dos sa remorque. Et comme je le disais, à priori il maitrise sa trajectoire, mais hélas, pas toujours, et surement pas tous les jours. Si la chance est là, alors vous n'êtes pas en train de le croiser à ce moment là, sinon, pas de seconde chance.

Pourquoi, comment ? Encore un grand mystère ... Mais on ne peut pas imaginer que la chance ne nous sourie pas, sinon, que ferions nous de nos jours ?

5 août 2006 6 05 /08 /août /2006 07:59

La forêt camerounaise, j'en avais déjà un petit peu parlé. Elle part en planchette ou bien en gros troncs, mais elle part, en tous cas, il n'y a pas de doutes ... Y a une route, disons une piste, Yaoundé / Bertoua, axe majeur pour l'exploitation forestière sur laquelle transitent beaucoup de grumiers.

En fait deux possibilités: soit les arbres sont mis sur le train, à Belabo, direction Douala, soit ils restent sur des camions, toujours direction Douala. Je ne sais pas pourquoi l'un ou l'autre est choisi. En tous les cas, cela donne des pistes où le danger est permanent ...

La séquence des prochains jours va vous donner une idée du cauchemard que cela peut représenter. Dans le cas présent, tout s'est déroulé sur piste sèche, donc, la trajectoire du camion arrivant en face est à peu près prévisible. a peu près ...

Pourquoi, comment ? Mystère. Mais il y a pire.

4 août 2006 5 04 /08 /août /2006 09:17

Villa Luciole, lieu paisible au pied du Manengouba. Manegouba, j'en ai déjà parlé, lieu calme, reposant. Gite d'étape vers d'autres espaces où le temps s'est un peu arrété. De là haut, on domine la plaine des Mbos. Au petit matin, cela revêt un caractère magique. Lez zébus vous regardent d'un air placide, les chiens de berger aboient tant qu'ils peuvent, et vous vous espérez aussi éviter la pluie ...

Du brouillard en bas, presque une mer de nuage sur la plaine des Mbos. Reste à redescendre, faire sa trace au milieu des herbes, et tailler la route sous la pluie vers Douala... Fin du répit.

3 août 2006 4 03 /08 /août /2006 09:17

Quand le ciel laisse apparaitre un rayon de soleil et un soupçon de ciel bleu, alors il faut être pas trop loin, car ce ne durera pas. Ce matin par exemple il pleut, et cela depuis une semaine, et ce qui est formidable c'est que ça ne s'arrête pas. Tropical humide on a dit ...

Et c'est pas désagréable de voir des couleurs quand tout est gris d'habitude ...

2 août 2006 3 02 /08 /août /2006 09:09

Douala n'est pas la plus belle ville du monde. Mais en cherchant bien (très bien dirons certains) on peut lui trouver du charme. Il faut un peu se forcer l'oeil d'accord. Ce qui ne la sert pas, c'est son climat, humide, humide, et encore humide. Il n'y a pas grand chose qui résiste à autant de pluie, ni les routes, ni les batiments. Mais depuis six mois, les grands travaux sont en marche et Douala se transforme petit à petit, du moins au niveau des routes. Le climat change aussi d'ailleurs: il parait qu'il pleut moins qu'avant .... great news !

 

1 août 2006 2 01 /08 /août /2006 07:42

Who's that ?

War Photographer ... Rien à voir avec tout ce qu'il y a sur ce blog, ça c'est sûr. Nominé pour l'Oscar du meilleur documentaire 2002, c'est à couper le soufle. D'une part, par la façon dont ce film a été fait, par la personnalité de ce photographe, qui est "juste" considéré comme le meilleur photographe de guerre actuel, mais aussi photographe du présent, et témoin de la violence de notre monde actuel. Alors, je conseille le DVD.

La caméra est fixée sur son appareil photo, et on le suit, au Kosovo, à Ramallah, en Indonésie sous Suharto, ça c'est pour la guerre. On le suit aussi à Djakarta, ça c'est pour la violence quotidienne de notre monde moderne. L'expo qu'il a faite à New York (je crois) s'appelait "Testimony". Tout un programme.

Ce grand monsieur a un site. Extraordinaire.

 

"I have been a witness, and these pictures are my testimony. The events I have recorded should not be forgotten and must not be repeated." -James Nachtwey -