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Voyage en photos, loin d'ici ou pas très loin, ça dépend des jours et des envies. Photos disponibles à la demande ... Bon voyage.

 

12 juin 2006 1 12 /06 /juin /2006 07:46

Sur ce plateau, quand vous trouviez la borne, cela vous indiquait clairement que vous étiez sur la piste principale et non pas sur une ramification quelconque. Comme le jeu durait près de 50 km il y avait un côté rassurant de tomber sur l'une d'elle. Car, tous les km, il y en avait une. En plus ou moins bon tat, certes, mais reconnaissable de toutes les façons, une borne reste une borne, même après 50 ans d'existence. Ceci dit, pour continuer à jouer il reste les routes entre Tuléar et Fort Dauphin et ses multiples ramifications ou Ihosy Fort Daphin aussi. Et là vous entrez dans des espaces que les mots sont bien loin de décrire correctement.

 

11 juin 2006 7 11 /06 /juin /2006 07:11

Bon, il se peut que le train lasse ... alors retour vers les grands espaces, le sud. Une route qui n'existe plus, une piste de 50 km, sur un plateau, qui avait pour habitude de se ramifier en une multitude de piste mais qui toutes convergeait vers le bitûme. Impossible de se perdre dans ce dédale de piste. Et on pouvait donc croiser un véhicule venant en face mais avec un espace de 500m entre les deux ... Grand moment. Mais depuis, Colas est passé par là, le bitume a coulé à flot, et ce tronçon a perdu une partie de son charme. Ceci dit, en saison des pluies, il n'avait rien de charmant, il pouvait se transformer en piège gluant. Alors, ne perdons pas de vue cette avancée...

Un bus Tata qui passe, importé d'Inde, les seuls bus à pouvoir affronter le Grand Sud tellement ils sont hauts sur patte...

10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 13:34

Pause de 13h, je déambule dans les ateliers, normalement désert, et pourtant, il y a ce chef d'atelier (je suppose) , qui a trouvé l'endroit tranquille où finir quelques notes de calculs, que sais-je. Ce hangar acceuille les wagons qui ont une chance de circuler un jour prochain, après remise à neuf. Des wagons de tout types, wagons à bestiaux, wagons restaurant, wagons hopital, tout ce qui peut rouler encore quelques années. Travail ambitieux pour ne pas transformer tout cela en musée. Chapeau bas.

 Et ce monsieur là, il m'inspire tout le professionnalisme et le dévouement qu'il faut face à une tâche d'une telle ampleur.

9 juin 2006 5 09 /06 /juin /2006 11:00

Il y a des usines qui sont des lieux que je trouve extraordinaire, car elle dispose de machines qui sont proches de la féérie. Certes, elles non rien de féériques quand c'est vous qui travaillez dessus, sans doute, encore que certaines permettent de réaliser des choses à la limite de l'oeuvre d'art. Madarail dispose de telles machines, les seules à Madagascar pour certaines d'entre elles Je me suis donc promené dans ces ateliers, à l'heure de la pause, pour ne pas perturber excessivement le déroulement des travaux.

Donc toutes ces machines permettent à Madarail de continuer à faire rouler ses trains, ce qui n'est pas une mince affaire.

La lumière verte était sympa, j'ai trouvé ...

8 juin 2006 4 08 /06 /juin /2006 09:45

Ce n'est pas la foule des grands jours et des grands départs, mais c'est un début ... Trois petites filles perdues sur un quai de gare, pas de train au départ, horloge HS, mais d'où sortent elles et où vont elles ? Mystère.

 

7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 09:23

La gare de Soarana, à Tana, pas moyen de la rater. Batiment du début du siècle, 190x, située au bout de l'avenue de l'Indépendance, elle brille encore de sa beauté passée. Des années de non investissement, mais depuis quelques années, Madarail repart, et redonne un peu de beauté à son réseau. La gare n'est pas encore ce qu'elle était, mais ça va mieux, et les trains recommencent à rouler sans dérailler systématiquement, c'est mieux aussi.

On peut rêver du moment où l'on verra ces portes ouvertes et une foule amassée sur le quai , attendant le Tana Tamatave avec impatience. Rêvons ...

J'y ai vu 3 petites filles un jour, déambulant, ça donnait un tout autre aspect à ce quai désert.

6 juin 2006 2 06 /06 /juin /2006 09:19

On passe dessus quand on se promène sur la bande de terre entre pangalanes et mer. On pense que celle-ci ne sert plus beaucoup, juste un chemin de plus pour les gens à travers cet espace superbe qui leur permet de ralier les villages les uns aux autres. Les gares sont toujours là, l'état est piteux. Mais en fait, les trains passent et repassent, tous les jours, lentement, il leur fallait 6h pour faire 100km en 2005, depuis, il parait que cela s'est amélioré. Ce serait une bonne idée.

Néanmoins, cela reste une voie unique, et sur 100km, aucun train ne peut se croiser. Donc quand il y en a un qui part, et bien en face, l'autre attend qu'il arrive, donc il attend 6h....

Cette photo sera suivie dans les jours prochains de celles de mon immersion dans l'univers de Madarail.

5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 07:44

Les éléments hostiles, un pêcheur à la ligne paisible, le bleu de la mer, et le blanc de l'écume. Tout cela rendait cette scène un peu particulière. Je suis toujours fasciner par le courage de ces pêcheurs, partir loin, voire même très loin sur des embarcations qui ne tiendraient pas bien longtemps en cas de tempête. Et pourtant, jour après jour, il le faut bien, ils y retournent.

Vers midi, ou le soir, à la fin de la pêche, vous pouvez voir l'horizon se couvrir de pirogues, horizon sur lequel il n'y avait rien 20 minutes avant. C'est vous dire les risques pris en saison cyclonique.

4 juin 2006 7 04 /06 /juin /2006 09:35

Pour changer, no photo.

Il y a un livre qui mérite le détour, qui certes fait plus de 900 pages, en grand format et peut donc en rebuter quelques uns. Néanmoins, pour comprendre, ou tout au moins essayer de comprendre certains évènements, il y a des types qui sont mieux placés que d'autres. En l'occurence, quand c'est la personne réputé comme étant le plus grand reporter spécialisé sur le Moyen-Orient, qu'il parcourt depuis 30 ans, qu'il est le seul à avoir rencontré Ben Laden plusieurs fois, alors on peut penser qu'il en connait un peu plus que PPDA sur le sujet.

Donc cet anglais, Robert Fisk, a écrit un livre, "La Grande Guerre pour la Civilisation, l'Occident à la Conquête du Moyen-Orient (1979-2005)". Il retrace tous les évènements qui ont marqués cette région depuis plus d'un siècle car il remonte à la colonisation de l'Afghanistan par les Anglais, où ils ont pris une méchante dérouillée (déjà...), en passant par le tragédie Arménienne. Pourquoi remonter si loin ? Car c'est en revisitant l'Histoire que parfois on peut en tirer quelques leçons, ce que ne font que trop rarement nos gouvernants. Et tout est abordé (ou presque ...), la chute du Shah, la guerre Iran Irak, les différentes guerres israléo-arabes, les deux guerres du golf, etc, etc, ... Vraiment, un livre exceptionnel. D'ailleurs, Daniel Mermet ne s'y est pas trompé car il a interviewé le bonhomme  il y a quelques temps ... L'interview est superbe, normal, deux émissions à écouter absolument, par exemple pour ceux qui ne seraient pas encore convaincu qu'il faille lire ce livre de toute urgence.

Donc, vraiment, allez y les yeux fermés, ça vous prendra un peu de temps il est vrai, mais le livre est magistral, et on se rend compte que si on faisait plus souvent ce travail là, on en serait peut être pas là. Alors, vivement le tome 2.

 

 

3 juin 2006 6 03 /06 /juin /2006 17:46

Ballade à pied sur le côté du canal donnant sur la mer. Sur ce côté entre mer et canal, une bande de terre, pas très large, disons 300 mètres, sur laquelle passe une voie ferrée. La fameuse Tana Tamatave dont j'ai déjà un peu parlé mais dont je reparlerais très bientot.

Et donc sur cette partie du monde isolée de tout, une magie particulière a surgi de ce filet qui était mis à sécher, et, le soir l'éclairage particulier donnait une lumière incroyable. Les photos ne peuvent pas toujours rendrent la grâce d'un instant, surtout quand cet instant surgi de nulle part (bon des fois c'est aussi le photographe qui est mauvais, je suis d'accord).

 

En tous cas, même si la photo ne restitue pas la magie de cet instant, il n'empêche que ce moment de lumière était extraordinaire. Voilà tout.