Ce soir, le train pour Paris de 18:58 n'existe pas. Il est à 18:51, plus tôt donc ... Mais, personne ne vous le dit, bien sur.

Interrogé sur ce changement non prévu, un agent de la SNCF trouva cette réplique sans pareille: "ah oui, des fois il y a des erreurs". Effectivement. Bon, il va encore falloir que je fasse un petit courrier pour essayer de comprendre ce poisson d'avril qui fait louper son train aux usagers, qui trouvent cela hilarant, forcément ...

On ne l'a pas vu ce matin, pourtant c'était un temps pour lui, 5° dehors, 8° dans l'eau, mais un soleil magnifique, et vent de folie. Il n'en fallait pas plus pour que les fous aillent faire quelques bords en planche à voile ...

Et c'était très bien ! Juste un peu glacial pour un 1er avril.

Le jour se lève sur la baie de Diégo, le vent soufle déjà tout ce qu'il peut, le fameux varatraz, et trois personnes contemplent ce spectacle, presque chaque jour renouvelé.

Quatre personnes.

La guerre continue. Les accords de Libreville sont mis sous le paillasson, et plus personne ne s'inquiète de ce qui se passe par ici. Ah si, les Sud Africains s'intéresseraient aux diamants, d'où la présence de leurs militaires. Bon les militaires français, on sait pas pourquoi ils sont là, pour prendre des coups peut être. Et pendant ce temps, les centrafricains trinquent allègrement.

Heureusement, il y a de beaux monuments pour l'unité nationale et les ONG sont toujours là. Verbatim entendu dans un avion: "Quand tu vois un avion avec écrit dessus "U.N" sur la piste de l'aéroport, dis toi que tu atteris dans un pays mal parti".

Une piscine, la mer, du soleil ... quand on y est, en hiver, on la trouve un peu froide. Et pourtant, quand on voit cette photo alors que l'on est dans le gris depuis des semaines, on se dit, "pffff, ça vaut quand meme le coup de faire trempette et de profiter". Mais on ne profite jamais assez de ce que l'on a sous la main.