C'était il y a déjà quelques années, un vol en hélico au dessus de la plaine de Tana, l'Ikopa faisait déjà des siennes, les rizières étaient inondées, et les digues faiblissaient dangereureusement.
Vu du ciel, extraordinaire en tous cas.
Ailleurs, quelque part ....
Voyage en photos, loin d'ici ou pas très loin, ça dépend des jours et des envies. Photos disponibles à la demande ... Bon voyage.
C'était il y a déjà quelques années, un vol en hélico au dessus de la plaine de Tana, l'Ikopa faisait déjà des siennes, les rizières étaient inondées, et les digues faiblissaient dangereureusement.
Vu du ciel, extraordinaire en tous cas.
Sur la route de Tamatave, activité prolifique des vendeurs de charbons. Il parait néanmoins que Tana est la seule capitale au monde qui arrive à s'auto alimenter avec une forêt qu'on coupe, qu'on "charbonnise" et qui repousse, et on recommence le cycle. Le miracle de l'eucalyptus... Mais bon, tout ces arbres coupés et carbonisés, et surtout toutes ces plaines désormais sans arbres, on se dit que parfois, ce ne sont pas les eucalyptus qui s'effondrent sous la machette, mais bien la forêt primaire, ou ce qu'il en reste.
Petit matin brumeux ...
Le poisson a passé un mauvais quart d'heure, et s'en va tranquillement régaler quelques convives ..
Grand filet, beaucoup d'énergie, pour attraper quelques poissons qui passaient par là. C'est pas toujours la pêche du siècle, mais bon, ça permet quand même de remplir quelques bassines.
Limbé beach.
Petit matin frais, deux camions scotchés et qui bouge plus et qui vont pas bouger d'ici un petit moment. Arrêt d'usage mais sans possibilité d'aide véritable. Le camion de gauche s'est égaré la nuit sur la piste, et a pris la mauvaise option. "C'est dur Madagascar" me dit l'un des passagers. On peut difficilement le contredire. Il allait à Tana et là, il n'était pas au bout du voyage.
Je souris souvent quand parfois la neige tombe sur les routes de France et que tout le monde peste contre Météo France de ne pas avoir anticipé et que quelques voitures sont bloquées quelques heures ... Un peu de retenue ...
C'est la plaine de l'eau, sur la route de Fort Dauphin. Des bourbiers sans fond, combler avec de la paille ou des pierres au fur et à mesure que s'embourbe les camions ou autres bus "Tata". Sur ces pistes, pas de véhicules "légers", pas possible. Au fond, on aperçoit un gros Mercedes, scotché dans un bourbier. Si il est devant vous, alors vous y passez le temps qu'il faut pour le sortir ...
Celui-là, pas d'échappatoir, c'était droit dedans, pas de place à gauche, ni à droite pour essayer de se sauver.
Pas de bonne blague aujourd'hui, les poissons se sont fait bien rares. Il y eut bien quelques bons rires mais, rien à voir avec le jour où j'ai avancé toutes les horloges de 2h30 et que mon forfait n'a été découvert que vers 18h. Je baisse un peu j'avoue. Remettons donc cela à l'année prochaine ...
ça c'est le plus gros des poissons, une baleine à bosse de Sainte Marie, présentant sa caudale.
Tana, Diégo, 2 ou 3 jours de piste avec parfois, une surprise, un peu de bitume, mais à peine est il là qu'au fond apparait déjà la piste défoncée .... Quelques 1000 km, que l'on ne fait pas en saison des pluies. En ce moment, alors qu'elle était en train d'être refaite, elle est coupée en plusieurs endroits suite au passage du cyclone Indlala. Les éléments ne pardonnent pas par ici ...
Et Jaya arrive déjà ... Et il a prévu de taper encore et encore Mada, et encore et encore Antalha. Pas cool.
Géco de Diégo.
Un peu flou, mais pas farouche. Sans doute aux aguets, fébrile devant le moustique qui ne va pas manquer de se faire happer.
On roule on roule depuis des heures sur une piste qui ne ressemble à rien si ce n'est à une vaste étendue de trous et on tombe sur un panneau venu d'on ne sait où, qui semble nous ramener à la réalité d'une Terre ronde avec des hémisphères, des tropiques, un équateur, des méridiens ...