Bon ben voilà, deux jours d'émeutes et de destructions massives, loin des caméras, sauf quand il a fallu montrer les 40 morts, là on s'est rappelé de ce pays. Déjà on en parle presque plus, ça fait deux jours qu'il n'y en a pas eu, priorité au jeudi noir des parisiens ...
Bon, espérons que Madagascar saura s'en sortir rapidement sans partir à nouveau dans 7 mois de crise, et sans rajouter des morts à la liste déjà trop longue de ces derniers jours.



La solitude de cette arbre me parle beaucoup ce soir. Elle me fait penser à cette expo de Raymond Depardon où je n'ai pas tout compris, qui parlait des derniers peuples, des dernières langues, de tout ce qui disparait, et de ce monde où les migrants sont légions. Pas une expo très drôle, il est vrai. Cela s'appelle, "Terre natale, ailleurs commence ici". Et bien que déroutant, cela vaut le déplacement. Au moins ça de bien à Paris ....

Quel rapport entre Depardon et Madagascar ? Je sais pas. Le fait que là-bas aussi, Depardon aurait pu aller à la rencontre des Mikéas, peuple de la forêt bientot sans forêt.

Il en faut par ces journées froides et grises. ça ne donne pas envie de faire grand chose, se mettre au coin du  feu et attendre que cela s'arrête. Car ça finira bien par s'arrêter un jour !



Et des petits coins comme ça en cette saison, ben ils ne doivent pas avoir la même tête, l'eau doit paraitre moins verte, le phare moins rouge aussi. C'est sur l'île de Groix, un été, il y a bien longtemps ...

ça change des vélos, mais ça rappelle l'essentiel de ce qui devrait faire ce monde, un peu d'amour. Si il pouvait faire un peu plus chaud en passant, ce serait pas mal non plus car là vraiment, ça devient compliqué !!!

Pour le chaud, ben,  je crois bien que c'est plus bon pour un moment là où j'ai atteris :-(

Ceci dit, à Madagascar, des vélos ce n'est pas ce qui manque, alors ce n'est pas dur d'en voir passer un dans l'objectif



Plage de Tamatave, 7h du matin, en descendant du train.