Et voilà, on pensait en être parti définitivement, et puis non, la vie est faite ainsi, on y retourne donc demain. Les élections sont passées, pliées, circulez, il n'y a plus rien à voir.

Alors puisque les rues sont calmes comme ça, let's go .....

Posées sur leur rocher, elles papotaient, indifférentes à la mer absente. Le chien lui me regardait d'un air soupçonneux ...

Elles m'ont touchées ces dames, comme si elles reprennaient un petit bout d'histoire de Paimpol, en choisissant cette posture d'attente et de contemplation, comme jadis ont dus le faire leurs aieux. Bref. Je me fous peut être le doigt dans l'oeil et il n'y a rien de tout ça, elles sont juste venus manger un biscuit et pis c'est tout, et elles sont même pas de là, va savoir !

Une piscine, au bord de l'eau, d'un hotel au bout du monde ....

C'était en hiver, australe, l'eau était fraîche des deux cotés ... Mais Sainte Marie, ce sont aussi les baleines, en cette saison, et ça aussi ça vaut le détour ...

Megaptera faisait des missions ici, mais avec la crise, on dirait bien que c est fini. Encore une victime colatérale de cette crise suicidaire.

Hier soir, elle était énorme, se levait, lentement mais majestueusement au dessus de la pyramide du Louvre. Il y avait une photo de fou à faire. Mais moi j'étais sur mon vélib, avec un pneu crevé, et sans appareil photo. La messe était donc dite, mais ce sera pour une autre fois ...

Cette fois-là, c'était le matin, sur le Sillon du Talbert, au petit matin, et c'était aussi magique. On était deux à la regarder d'ailleurs:

Ce nom ne vous dit rien, c'est bien possible, pourtant, si vous passez par Douala, arrétez vous à Bonaberi dans sa boutique à ciel ouvert (ou presque).

Il vous laisse regarder, toucher, sans rien vous imposer. Un vendeur comme j'aime, qui vous laisse tranquille. Si vous voulez des vendeurs plus entreprenant, ce n'est pas là, c'est au marché aux fleurs.

En attendant, Ndam s'en va à la Mecque en octobre, et je suis très heureux pour lui.