Ce qui surprend quand on arrive à Cape Town, c'est l'impression d'être encore en Europe. Et pourtant, on sort de l'aéroport, on rentre sur l'autoroute, et ça vous explose à la figure, une verrue dans le paysage, des bidonvilles, colorés certes, mais avec des enceintes pour être sur que personne n'en sorte ou qu'ils ne débordent pas plus qu'ils n'y sont autorisés. Cela dure quelques kilomètres, le temps de rentrer dans la ville, d'apercevoir de superbes golfs, de belles maisons, ...
Toutes les villes autour du Cape ont leur township, à l'entrée, ou à la sortie de la ville, au choix. Pas de blancs là dedans, à priori, bien que cela ait pu changer, je n'ai pas été voir. Cape Town, ville blanche en tous cas, que c'en est dérangeant. Contraste énorme, provocant, qui explique pourquoi il y a autant d'insécurité. Et qui inquiète sur l'avenir de ce pays compte tenu de l'attente énorme qui doit régner dans ces bidonvilles après près de 15 ans de fin d'apartheid. Seulement 15 ans devrait on dire plutôt ...