Nosy be ... Comme Diégo, on pourrait en parler un bon moment. Quasiment avec les mêmes sujets, en remplaçant le pain de sucre, par les plages, les filles, euh, par les filles, et le vent, euh, y en a pas, alors disons que le vent on le remplacerait par les touristes, y en a tellement, que ça en devient pénible, contrairement au vent ...
Dimanche ... C'était aussi un dimanche, en 2004, il pleuvait fort, la fourdre était déjà tombée sur ce piton où nous étions juchés, mais tout n'était pas fini....
Ce bateau, minuscule, vulnérable devait s'interroger lourdement sur la bonne raison qui l'avait conduit à cet endroit. Mauvais endroit au mauvais moment.... Et pourtant, ce n'est surement que leur réalité quotidienne, affronter les éléments, quelque soit le jour, quelque soit le temps.
Ce jour-là, en plan plus large, cela donnait aussi cela. Au fond, la grande Ile, vers Ambanja. Pas de quoi mettre un bateau dehors. Mais si le bateau coule, qui en parlera ? Qui a entendu parler de ce bateau pleins de comoriens qui sombra en 2004 au passage de Gafilo au large de Majanga, alors qu'il se rendait au Comores juste avant l'arrivée du cyclone ? Who did care about it ?