Au bout de 100 km d'une piste dure, on aperçoit au loin un truc ressemblant à un pont. On a croisé tout du long des piles de pont sans tablier, un manque de crédit soudain dissolvant le tablier dans le lit de la rivière ... Et on s'approche, et on découvre un viaduc de 2 km de long, superbe, magnifique, avec ses piles et son tablier, et c'est le début d'une cinquantaine de kilomètres bitumés. Quand, comment, pour qui, pour quoi ? Les guides n'en parlent pas, et pourtant, une page d'histoire a été écrite à cet endroit là.
C'est le seul viaduc que j'ai vu au Cameroun. Dommage qu'il soit oublié.