Les ports m'ont toujours beaucoup plu, de part leur pouvoir d'évocation du voyage, des départs, et des rencontres. Jean Claude Izzo s'est focalisé sur Marseille, il en a fait des livres superbes, bon, certes un peu noir il est vrai. Le port de Douala, personne pour le moment n'en a fait le centre de ses romans, et pourtant, tous les ingrédients d'un bon roman sont là. Le port occupe un espace énorme de la ville, port au bois, port au containers, port chimiques, réparation de plate-forme, etc, etc ... Tout est gigantesque, mais cette ville dans la ville est fermée aux "étrangers au service". On l'aperçoit que de loin, avec ses grues aussi haute que le plus grand immeuble de Douala, si ce n'est plus.
Dommage que la magie de ce port ne soit pas plus accessible.