Toujours cette question du croisement, bientôt je n'en parle plus. Mais c'est un tel stress que forcément cela laisse des traces au fond de l'esprit, et parfois on se surprend à trembler encore une fois le mastodonte passé. On essaye de se faire tout petit, mais bon, on est tout de même bien ridicule. L'avantage de la piste mouillée, c'est qu'il n'y a plus de poussière. Par contre la tenue de route, ben ce n'est pas forcément mieux ... Alors on apprécie de voir se lever à 10 mètres de haut un nuage de poussière annonçant l'arrivée d'un monstre.
Celui-là s'est lancé du haut de la côte, à lacher son frein, et advienne que pourra. Nous sommes resté en haut, à attendre qu'il arrive jusqu'à nous, en espérant que sa masse le freinerait suffisemment avant de nous atteindre. Angoisse garantie.
Dois je ajouter que vu la hauteur au dessus de la cabine, les planches tanguaient légèrement beaucoup ? Et voilà donc comment on reste sur la piste un jour de pas de chance.