Un ilot au loin, Nosy Ve, une mer bleue, du sable blanc.

Pas grand chose à ajouter, un peu de rêve dans une journée grise.

Quand on tombe dessus par hasard, ça surprend passablement. On se dit, "mais y a un problème là". Au milieu de tout ces gratte-ciels, il y en a qui poussent de travers ! Car celui_là, il est vraiment penché.  Bon pourquoi pas, une réplique du principe de la tour de Pise, on est plus à une surprise près ....

Sauf, que, y en a deux des tours de Pise(s) !

Et là, ils essaient de faire se rejoindre les deux tours ... Faut que ce soit prêt pour les JO en aout, c'est l'immeuble de presse parait il. Et pour souder des barres à l'horizontal, ben parait que c'est pas facile du tout. Les ingénieurs s'arrachent les cheveux là dessus, comment faire tenir une soudure alors que la poutre est sous contrainte. Vaste sujet ... De toutes façons, y a plus qu'à finir vu qu'ils ont commencé à poser les vitres aux étages du bas...

Mao est toujours là. Le Grand timonier veille sur la place Tiananmein. Une tonne ça pèse ce truc là ... C'est pas rien tout de même. Il veille donc à ce que l'on ne parle pas des sujets qui fachent, comme le Tibet par exemple, ça, ça peut facher beaucoup. Il parait u'il avait réfléchi à détruire la Cité Interdite. Il semblerait qu'il ait été bien inspiré de ne pas le faire, tout de même ...

Mao c'est quand même loin, on en parlait déjà y a longtemps, un peu comme De Gaulle, sauf que DeGaulle n'a plus trop de portrait par chez nous, mais c'était des contemporains. Ah, Mao il est aussi sur tous les billets de banques des fois qu'on l'oublie. Et pendant ce temps, le business bat son plein ...

Des enfants, il y en a quelques uns à Tana... Des enfants des rues, des enfants qu'on adopte, des enfants qu'on exploite. Il y a quelques jours, une histoire bizarre au Tchad, sur "l'enlèvement" programmé de 103 enfants tchadiens. Des histoires comme cela, à moindre échelle, il y en a un peu partout sans doute, là où la misère est aussi exploitée sous sa forme la plus sordide.

Sortant du lot, ces deux minots saltimbanquent m'ont touchés. Car sans musique, et sans enfants, dans quelle misère serions nous ...