Rien à ajouter. Juste un paysage qui ressource et détend.
Dans l'eau c'est une autre histoire quand ça devient "huge" ... Mais pas ce jour-là.
Ailleurs, quelque part ....
Rien à ajouter. Juste un paysage qui ressource et détend.
Dans l'eau c'est une autre histoire quand ça devient "huge" ... Mais pas ce jour-là.
Il n'y a pas que la chasse dans le nord Cameroun, il y a aussi le safari photo. Bon, il n'y a plus de rhinocéros, les éléphants se font rares, mais il reste quelques animaux magnifiques quand même dont le cobe de Fassa.
Celui-là n'était pas vraiment farouche.
Bon avant hier c'était les lions, les léopards, les élands de Derby, aujourd'hui .... les éléphants de forêt du Cameroun. Ah ben oui, le chasseur n'en a cure, il faut chasser, tuer, massacrer, n'en déplaise à la populace. Ah bon il n'y en a plus beaucoup. Et bien, les derniers seront pour eux.
Allez, je vous laisse découvrir et après je repars à mes rêveries photographique, mais avec une grosse nausée:
Prix à partir de : 29 000 € le trip
Jour 1 :
Départ de Paris avec le vol Air France vers 10H30. Arrivée vers 16H00 à Douala et transfert à l’hôtel. Dîner libre et nuit.
Jour 2 :
Transfert en avion charter dans la matinée jusqu’au campement de chasse. Installation, dîner et nuit au camp.
Du jour 3 au jour 15 :
9 jours complets de chasse.
Jour 16 :
Départ du camp en avion charter dans la journée pour Douala. Départ pour Paris avec le vol Air France . Repas et nuit dans l’avion.
Jour 17 :
Arrivée à Paris vers 06H00.
Ce prix ne comprend pas :
- Les taxes de tir (ci-dessous, à payer sur place),
- Une taxe gouvernementale de 15% du montant des taxes de tir (à payer sur place),
- Le permis de chasse (1 550 €, à payer sur place),
- Les frais de certificats vétérinaires et d’exportation des trophées (1 000 €, à payer sur place),
- Les frais de visa camerounais et de licence d’importation d’armes à feu,
- Les frais d'hôtel, de transferts et de repas à Douala la première nuit avant la chasse (forfait de 400 €, à payer sur place),
- Les pourboires et les dépenses personnelles,
- Les assurances (responsabilité civile chasse, assistance-rapatriement, annulation-bagages),
- Le rapatriement des trophées (port dû).
Taxes de tir en € :
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* taxe d’ivoire : 40 € par kg.
Ah vous pensiez que l'ivoire, c'était fini, on ne pouvait plus en avoir ? moi aussi. Mais voila, suffit d'aller butter quelques éléphants, il fallait y penser !
Bon il parait qu'il faut aussi réguler les populations animales, donc c'est normal que les chasseurs fassent leur safari paisiblement, ça régule et ramène du pognon.
Allez, la vie est belle, je m'en vais voir les phoques au bord du Sillon du Talbert.
Amis chasseurs, vous n'êtes pas mes amis en fait.
ça vous sert à quoi de shooter ce lion paisible ? de quel droit ?
Alors quand je vous entends vous vanter de votre séjour en Centrafrique, de vos exploits, de vos trophés superbes, à part du dégout, rien d'autres. Bien sur, vous préservez la faune par des quotas de chasse me dites vous ... mon oeil ! Et les braconneurs qui vous voient, quels quotas ont ils ? Quels quotas vous leur céder ?Cest vrai que vous avez l'argent vous, et entre 10 000 et 30 000 euros la semaine, et 2000€ la taxe pour tuer un lion ou un léopard, vous ne jouez pas dans la même cours.Mais l'éland de Derby, ça, c'est le must pour vous, la plus grande antilope du monde. Bravo ....
Quand aucun touriste ne pointe son nez en RCA, il est perturbant de constater que la moitié de la classe affaire du vol Air France est constituée de chasseur....
Il manquait un lien sur cet article: http://www.sango-safari-club.com/fr/chasse.htm et http://www.voyagesdechasse.com/voyage-chasse-centrafrique-2-3.html
ll y a un penseur, et il a une place pour lui tout seul. J'ai l'impression d'avoir déjà parlé de lui en fait ... Bon je préfère celui de Rodin, mais bon ....
Bangui est calme, tranquille, en apparence. Gageons qu'elle le reste. Mais bien malin celui qui sait de quoi demain sera fait. Alors, comme dirait les affiches du Président, "Asseyons nous, Travaillons". Et évitons de penser trop....
A Bangui il y a six mois, ce beau panneau faisait rêver, une magnifique avenue bitumée, don des chinois. Superbe. Aujourd'hui, ben le panneau a juste disparu, plus de projet semble t il ....
Les deux gamins qui en rêvaient sous le panneau peuvent continuer à rêver. Tout va bien.
Là haut, il n'y a rien. Deux heures de marche, pour arriver dans un petit hameau de quelques maisons habités par des bororos, éleveurs de boeuf, de chevaux, et pas grand chose d'autres. Refoulés dans les montagnes, un peu sédentarisés aussi, il y a une école, mais aussi une mosquée, en tole aussi.
N'allez pas croire que ces boeufs sont paisibles ... Ils chargent car ils ont un sens aigu de leur territoire.
Et leur territoire est magnifique, ils ont raisons de le défendre
Deux lacs, au fond d'un cratère et vous y êtes, au fond du Manengouba, et vous n'avez plus envie d'en repartir tellement c'est beau. C'est au Cameroun.
Rien à voir avec "Allah n'est pas obligé", superbe livre de Ahmadou Kourouma sur les enfants soldats. Non, "Allah n'y est pour rien" est un livre qui donne une explication au pourquoi maintenant, les révolutions arabes. Sur la base de statistiques démographiques, l'auteur nous explique que ces révolutions sont l'évolution normale vers la modernité de ces pays, évolution prévisible par le nombre d'enfants par femme. Ce nombre est corrélé au taux d'alphabétisation, et lorsque celui-ci augmente, le nombre d'enfants baisse. Et quand il baisse, les tensions augmentent, et paffffffffff, éventuellement une révolution suivant le contexte. L'Iran a déjà fait la sienne par exemple, il y a 30 ans, le Liban aussi ... Mais le Pakistan par encore, et le Nigéria non plus .... Pour continuer sur ce thème, il y a "Le rendez vous des civilisations", publié en 2007 et qui développe cette théorie alphabétisation/démographie/modernité, et qui met en lumière le monde musulman sous une perspective particulièrement originale. C'est si vous en avez marre de regarder la télé et les grands analystes du dimanche ...
Au fin fond de la forêt, il se promène sur son vélo, bourré à ras bord de tout ce qui peut être utile quand tout est loin à cause de la pluie par exemple qui rend les pistes aussi glissantes qu'une savonnette sur un carrelage immaculé. On ne l'a pas vu le gaillard, mais j'imagine bien qu'il doit avoir un gros sac sur son dos en plus, histoire de rentabiliser les coups de pédales qu'il doit donner.
Ce vélo était superbe en tous cas, il faisait le lien surement entre les gens. Il m'a bien plu.
Toujours là, à l'entrée de la Cité Interdite.
Bon ben rien à dire de plus en fait ...